Samedi 23 août
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10h – Tunnel
Laurent Paris
« Toutes les machines du monde ne sont qu’une seule et même machine », tel est l’intrigant titre du solo de Laurent Paris, qui ne dit peut-être pas grand chose de sa musique, mais qui pose un certain cadre. Point de machine ici, mais un tas d’objets hétéroclites frottés, remués et cognés par ce musicien inclassable qui trace un sillon majeur dans la champ des musiques de création depuis plus de trois décennies.
11h30 – église de la Condomine
Noémi Boutin
Chantre d’une création aussi bigarrée qu’exigeante, passionnée d’aventures artistiques inédites et inattendues, la violoncelliste aux multiples facettes Noémi Boutin conçoit des programmes audacieux qui mêlent œuvres nouvelles et pièces de répertoire. Artiste aussi complète que singulière, elle développe un langage virtuose et sensible, dans lequel cohabitent authenticité et intransigeance.
Jean-Sébastien Bach : Suite n°1 en sol majeur
Jean-François Vrod : J’entends qu’t’entends
Kaija Saariaho : Sept papillons
Frédéric Aurier : Quietly
de 14h00 à 17h45 _ balade n°2 « L’Ambialade », avec pour étape :
16h _ Cloître du Prieuré
Plastron Kapok (Jean-François Vrod & Frédéric Le Junter)
Ces deux-là se connaissent depuis un moment. L’un vient plutôt des arts plastiques et de la performance, l’autre des musiques traditionnelles. Tous deux travaillent sur des objets mis au rebut, sur la poétique du territoire, aiment improviser, chercher, trouver parfois. Une joyeuse et foisonnante polyphonie bruitiste et inspirée, un road-trip sonore où la montagne voisine la plage et où les vaches font du paquebot !
📺 Live
Concert en coproduction avec le GMEA, Centre National de Création Musicale d’Albi-Tarn.
Débarcadère
Trucs
Truc en occitan, c’est un coup, une collision. C’est donc une histoire de percussions menée par Alexis Toussaint et Romain Colautti, tous deux échappés du groupe Arthus. Batteries symétriques pour mesures asymétriques, tambourins à cordes et sonnailles sacrées. Les mêmes sonnailles accordées que portent les bêtes faisant du troupeau un orchestre vivant, une transhumance musicale dans les vallées pyrénéennes.
De 20h30 à 2h – Soirée 4 concerts
Boulodrome
Selvhenter
Quatuor basé à Copenhague et composé de Maria Bertel, Sonja LaBianca, Anja Jacobsen et Jaleh Negar, à l’instrumentation des plus originales : deux batteries, un trombone passé en machines et un sax méconnaissable. Un projet éclectique portant un intérêt certain pour le chaotique, l’incertain et l’inexplicable, oscillant entre polyrythmies complexes, musique improvisée, free-rock et noise d’avant-garde.
Cours de la centrale hydroélectrique
Dordogne
Tenté par la transe, rattrapé par la techno, Dordogne se bat entre acoustique et électrique. Ces deux banjos et ce violoncelle reconverti en basse provoquent des jolies failles qui creusent dans le math-rock et le trad déviant, à grands renforts de pédales de fuzz branchées à l’envers. Musique sonnante et trébuchante, déroutante, pleine d’audace. Hardcordes !
Boulodrome
Lice
Groupe de rock expérimental, foutraque, possédé et jouissif (pour faire simple) formé à Bristol, Lice bascule allègrement et sans complexe d’une ballade luxuriante un brin théâtrale à une musique industrielle écrasante, d’un jazz poisseux à une valse crispée ou d’une composition avant-gardiste marécageuse à un rock épique et triomphant. Une boule d’énergie désordonnée. Imprévisible, farfelu et sauvage.
Cours de la centrale hydroélectrique
Od Bongo
Od Bongo est un télescopage entre les rythmes secs dark techno de Somaticae (Amédée De Murcia) et grooves crus et furieux de C_C (Édouard Ribouillault). Tout à la marge de la scène dub industrielle, le duo, pourvu d’une belle palanquée de boîte à rythmes plus ou moins règlementaires, vient se nicher au cœur du public pour une célébration de bass music féroce, sans concession, filant droit à l’essentiel. Tribalisme et lâcher prise.