Accueil > Programmation > Vendredi 23 août
16h à 18h – 5 km | 330 mètres de dénivelé | Niveau de difficulté : moyen
Balade n°1 – Les cabanes
18h30 – Tunnel, Ambialet
Le diable dégoûtant (fr) – fofolk des ténèbres
Chants à faire danser la vermine, bruits fermentés, rythmes chtoniens. Pauline Marx est Le Diable Dégoûtant, projet solo obscur et sombre, inquiétant et entêtant. Un chant en forme de complainte se mêle à des bricolages électroniques douteux, ni vraiment pop, ni franchement trad. Un bouillon de musique expérimentale relevé par du thym, du sang de poulet et des ritournelles. L’estomac se tord, la digestion a des allures de fièvre, mais on veut se resservir.
20h30 – Boulodrome, Ambialet
Poil Ueda (jp/fr) – épique et punk
Junko Ueda, figure éminente du récit épique médiéval japonais, joueuse de satsuma-biwa (un genre de luth), rencontre les musiciens de PoiL, monstre survolté et apôtre d’un rock cosmique sans filet, transformés ici en samouraïs sous amphétamines au service d’une force narrative portée par la voix posée et sinueuse de leur poétesse. Loin d’une collision frontale entre deux cultures que tout semble opposer, ceci est une union sacrée, une intense fusion, un voyage initiatique.
22h – Débarcadère, Ambialet
Julien Chamla (fr) – pulse chamanique
Dans ce solo intitulé « Bodies Can », le percussionniste Julien Chamla, armé de quelques fûts et d’un cordophone amplifié, développe un vocabulaire unique basé sur la tension, la rugosité et la répétition en explorant les recoins du spectre sonore. Musique primitive, pulsations et battements démultipliés, montées infinies et descentes irrésistibles,
« Bodies Can » engage le corps dans une méditation profonde où le temps devient masse et où l’espace se fait vibrations.
Concert en coproduction avec le GMEA, Centre National de Création Musicale d’Albi-Tarn
Crédit photo : Romain-Evrard
23h – Boulodrome, Ambialet
Foncedalle (fr) – faim de soirée
Foncedalle est un trio amplifié à haut volume, une vague chaude aux guitares acides, boostée aux basses addictives et nourrie aux rythmiques synthétiques tendance mitraillette.
Ultra-offensif, oscillant entre turbines motoriques, transe électronique et vacarme incontrôlé, les lyonnais nous collent dans un état d’alerte permanent, lancés dans une course poursuite haletante ou baignant dans une atmosphère chargée de laquelle jaillissent des envolées frénétiques.
00h30-2h – Buvette, Ambialet
Pousses disques sauvages (Tarn)
L’équipe du festival sort quelques pépites de leurs discothèques pour s’ambiancer autour d’un dernier verre.